Le Spectacle :
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Vingt heures trente, nous attendons tous derrière le rideau que Draco lance la présentation.
Ensuite, cela sera à nous de jouer.
Ça fait bizarre de se retrouver tous là, dans le noir, à attendre qu'on ouvre le rideau pour que l'on puisse se lancer à l'assaut de la salle… Taïaut !!
Tout compte fait, heureusement que le Palais des Congrès de Oissel est une grande salle pouvant accueillir jusqu'à 450 personnes. La scène est aussi à l'image de la salle… grande… et nous avons donc suffisamment de place pour patienter sans nous bousculer.
En guise d'introduction, Draco souhaite la bienvenue à l'assistance, et rappelle que ce spectacle est donné au profit de l'Association Pour l'Avenir des Handicapés Mentaux (APAHM 21) par le Magicos Circus Rouennais, un club composé de magiciens professionnels et amateurs dont le but essentiel ce soir sera de donner du rêve et du bonheur à tous les spectateurs.
Notre présentateur "maison" invite ensuite madame Catherine Bories, présidente de l'association à le rejoindre sur scène pour prononcer quelques mots.
C'est d'abord par des remerciements à l'attention du Magicos Circus Rouennais et plus particulièrement de Maximus - qui est à l'origine du projet - que madame Bories débute son propos. Elle explique ensuite que l'APAHM 21 est une association ayant pour but de permettre à des enfants atteints de la Trisomie 21 d'acquérir une certaine forme d'autonomie grâce à la mise en place d'une structure d'accueil en appartement de ville avec du personnel encadrant. Une façon d'aider ces jeunes dans le passage vers l'âge adulte.
Les bénéfices du spectacle permettront de financer en partie l'achat d'un véhicule pour le transport de ces jeunes.
Des jeunes, dont certains viennent rejoindre madame Bories sur scène pour exprimer également leurs remerciements.
Nous tous qui sommes derrière le rideau à attendre n'avons que le son mais point n'est besoin de voir pour ressentir l'émotion qui se dégage de l'instant présent.
Draco reprend ensuite la parole pour expliquer que la soirée va se dérouler en deux temps. À savoir, une première partie avec de la magie rapprochée (close-up) aux tables où les magiciens viendront étonner, voire émerveiller en présentant leurs tours à quelques centimètres seulement des yeux des spectateurs. Une seconde partie consistant en un spectacle sur scène. Catherine, la chanteuse, sera là pour agrémenter la soirée de quelques chansons.
Après ces explications, le rideau s'entrouvre et Draco appelle un à un les magiciens participant au close-up. Les équipes sont au nombre de cinq constituées comme suit :
Equipe 1 : Thony San – Maximus – Logan - Mankaï
Equipe 2 : Patrice – Kristouf – Cédric "James Wad" – Emmanuel "Tanuki"
Equipe 3 : Draco – Rémy – David "Magiconan" – Laurent "Lorenzo"
Equipe 4 : Tommy Bird – Thierry – Spontus - Henri
Equipe 5 : Bruce Adams – Marc "Nozlab" – Christophe "Toff" – Thibaut "Thibs"
Nous sommes là, tous alignés sur la scène, dans la lumière colorée des projecteurs (que nous avons contribué à mettre en place..)…
C'est sympa, les gens applaudissent avant même de savoir de quoi nous sommes capables. J'aperçois dans la salle une collègue qui ouvre de grands yeux tous ronds en se demandant ce que je fais sur scène.
Eh !.. On vous l'a dit… Le Magicos Circus Rouennais est composé de magiciens professionnels mais aussi… d'amateurs.
C'est même un peu (beaucoup ?) grâce à trois amateurs que ce club a pu voir le jour voici maintenant plus de quatre années.
Au coup de sifflet, les équipes… euh non... hum... au signal de Draco, les vingt magiciens se répartissent dans la salle repérant rapidement les tables qui leur sont dévolues.
Hugues Protat est également dans la salle et de son œil professionnel nous regarde nous disséminer dans l'assistance. Il faut dire que question organisation de spectacles, il en connaît un rayon puisqu'il a créé voici vingt ans le Festival International de Magie de Forges les Eaux qui chaque année et durant plus d'une semaine constitue un évènement magique majeur en France. Ses recommandations concernant l'organisation du spectacle et notamment de la partie close-up ont été particulièrement appréciées et écoutées.
Chaque équipe doit faire au maximum 8 tables en une heure, ce qui nous laisse un temps raisonnable par table.
Sur les conseils de Hugues Protat, les équipes ont été constituées par Maximus de façon à être équilibrées.
En tenant compte des routines exécutées par chacun et pour créer la diversité, on a cherché à éviter que tous les exécutants d'une même spécialité ("cartomagie" par exemple) se retrouvent dans la même équipe. De même, des listes de tours par magiciens ont été créées pour éviter les doublons et de s'entendre dire "Oh le magicien qui vient de passer nous a déjà fait ce tour là.." Cela ferait un peu… désordre.
Ainsi, on veut éviter de lasser les spectateurs, en leur proposant des routines variées leur permettant de voir des cartes, des pièces, des cordes, etc.
En bref, de faire connaissance avec la magie rapprochée sous tous ses aspects.
Les spectateurs confirment notre première impression. Ils sont venus, bien sur pour aider l'association, mais aussi pour la Magie et nous nous prenons vite au jeu tant l'accueil aux tables est sympathique.
Il faut donc faire attention à "gérer" son temps de passage car toutes les tables doivent voir au moins deux ou trois et pourquoi pas les quatre magiciens d'une même équipe.
Tout à coup, la musique se fait entendre… C'est le signal pour nous indiquer qu'il ne reste plus que 5 minutes avant de nous retirer de la salle pour laisser place à la seconde partie du spectacle.
Le temps a passé très vite… trop vite et nous espérons qu'il en a été de même pour les spectateurs.
Un à un les magiciens quittent la salle, laissant les spectateurs avec cette interrogation majeure : "Mais comment font ils tout cela ?".
Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir été attentifs, très attentifs pour tenter en vain de comprendre ce qui est incompréhensible puisque magique…
Un bref entracte permet à chacun de se préparer pour la suite.
Pour certains d'entre nous, la soirée va se poursuivre en tant que spectateur.
Pour d'autres, elle va se poursuivre sur scène.
Pour deux autres, David Magiconan et moi-même, elle va se poursuivre pour chacun derrière le viseur d'un caméscope, puisque tels des "pros" nous avons décidé d'immortaliser l'évènement en filmant sous deux angles de vue différents.
Jean-Yves et Didier (le papa d'Emilie) nos amis techniciens, se positionnent chacun pour assurer la "poursuite". C'est ce projecteur au faisceau mobile qui, venant en complément des rampes d'éclairage, permet de suivre l'artiste dans tous ses déplacements sur scène et dans la salle.
Ce soir, ce ne sera pas moins de deux "poursuites" qui suivront les artistes dans leurs évolutions…
Du délire… Même Starsky et Hutch n'ont jamais fait mieux lors de leurs aventures télévisuelles.
C'est Draco qui va présenter tous les magiciens qui vont se succéder sur scène. Mais loin d'être un simple présentateur, Draco va aussi être un acteur, puisqu'il est prévu qu'il agrémente ses interventions de quelques tours de magie et de quelques gags.
Et croyez moi, Draco, c'est un show man.
(cette photo me fait penser à ce proverbe asiatique… "Lorsque le sage montre la lune avec son doigt… Le sot regarde le doigt")
C'est la Fée Solveil (Dorothée Protat) qui inaugure ce spectacle sur scène par un numéro très beau et très poétique dans lequel elle fait notamment apparaître des colombes dans sa longue chevelure et rien que ça c'est vraiment féérique et magique.
Un spectacle doit obéir à certaines règles de déroulement si on veut conserver l'attention des spectateurs.
La programmation de celui-ci a été bien étudiée par Mister Draco and co et le numéro de Dorothée Protat intitulé "Clair de Lune pour une fée" nous assure d'entrée d'avoir toute l'attention requise de notre assistance.
Draco – qui ne se rappelle certainement plus très bien quel est le numéro suivant – feuillette le programme où des pages blanches laissent la place à des photos de rugbymen nus –à l'attention de ces dames du public – pour finalement se transformer en photos de voitures de luxe - à l'attention de ces messieurs, qui auraient à mon avis préféré un autre genre de photos.
Après cet intermède en forme de gag, Draco appelle sur scène un créateur de magie en la personne de Spontus.
Comme je l'avais supposé, Spontus n'est pas venu en voiture, mais en mongolfière.
Et tout naturellement, il nous présente son numéro de lévitation de nacelle avec la participation d'un enfant de l'assistance.
Il faut rappeler que cette nacelle a été conçu par Spontus lui-même et que le système était assez novateur dans son principe lorsqu'il l'a présenté en concours AFAP (Association Française des Artistes Prestidigitateurs… devenue depuis Fédération).
Lors du premier spectacle du Magicos Circus Rouennais en mai 2003 à Dieppe, je me rappelle que c'était sur un style d'aventurier un peu fou et sur une musique à la Indiana Jones que Spontus présentait ce numéro qui, depuis, a évolué vers une forme plus poétique où son personnage toujours habillé façon explorateur déjanté s'est doté d'un accordéon pour accompagner en musique cette splendide lévitation.
Après ce petit voyage en aérostat, Spontus disparaît pour permettre le retour de Monsieur Loyal, ou plutôt Monsieur Draco qui, avant de laisser la place à Thony San, nous fait un petit tour de magie où une bouteille de coca vide se transforme en flûte à champagne pleine. Moi, j'ai plein de bouteilles vides de toutes sortes chez moi, il faudrait que j'invite Draco un de ces jours… Cela pourrait réserver des surprises.
Thony San accompagné de son assistante (qui est également sa compagne) arrive sur scène en costume traditionnel indien (ne pas confondre avec celui des indiens d'Amérique … ça n'a rien, mais alors rien à voir du tout..) pour présenter un numéro assez original.
Imaginez un récipient de dimensions conséquentes rempli de coton que Thony San va tout simplement manger en se promenant dans la salle offrant ici et là un peu de coton à grignoter aux spectateurs qui auraient une petite fin.
Si un jour vous rencontrez Thony San et qu'il vous invite à déjeuner, réfléchissez bien avant d'accepter sa proposition.
Manger du coton… ça ne doit pas être facile. C'est d'ailleurs de là que vient l'expression "C'est coton…" quand on veut parler d'une tâche jugée difficile à accomplir.
De même, ce n'est pas banal en soi (je n'ai pas écrit "en soie".. je vous rappelle qu'on parle de "coton"…).
Mais ce qui est encore moins banal, c'est qu'à la fin de son repas (mais peut-on vraiment parler de repas ?) Thony San tire sur un morceau de coton qui dépasse de sa bouche pour révéler que tous les morceaux de coton sont désormais solidaires et se sont réunis pour former une longue, longue corde de… coton (oui, oui... logique.) de plusieurs dizaines de mètres.
Je connaissais l'expression "filer à l'anglaise". Il faudra maintenant se rappeler celle "filer à l'indienne".
Je comprends mieux maintenant pourquoi beaucoup d'entreprises textiles délocalisent en Inde.
Dès que Thony a filé (oui, je sais, j'en rajoute …), retour de Draco qui nous présente un tour rapide (en anglais "rapide" synonyme de "court" ça se dit "short"… Gageons que celui-ci est en coton ) avec des sucettes dont la boule revient indéfiniment sur le bâton, et qui ensuite annonce le numéro de Maximus.
Maximus innove en quelques sortes pour ce spectacle. Son personnage, à l'accent indéfinissable et au costume vert prairie s'orne désormais d'un nez rouge qui lui donne une petite note comique.
Maximus présente ainsi une routine de cartes sous forme de gag où les spectateurs pensent connaître la carte choisie par une spectatrice invitée sur scène, mais se font "gentiment" berner.
Puis il enchaîne sur des apparitions de foulards avec changements de couleur et disparitions avec au final la réapparition d'un foulard accroché au soutien gorge de la spectatrice ("soutien gorge du 20ème siècle").
Sortie de Monsieur le doyen du Magicos Circus Rouennais qui laisse la place à Draco pour un nouveau gag avec des confettis et apparition d'un balai.
Ah les confettis !!!… C'est chouette non ?
C'est ensuite à Bruce Adams de venir sur scène présenter sa version de la "tête aux sabres". Il est pour, la circonstance assisté de Lara et de son assistante personnelle Nadège (qui m'a parue être un peu plus qu'une assistante.. Mais cela .. ne nous .. regarde pas…).
Ce classique fait toujours un très bon effet sur le public lorsqu'il voit tous ces couteaux qu'on enfonce vaillamment dans la boite où a été enfermée la tête de l'assistante (ou assistant) et notamment lorsque la boite est ouverte montrant que la tête a disparu, laissant seulement apparaître tous les couteaux qui s'entrecroisent.
Alors que Bruce quitte la scène, c'est cette fois-ci dans le "mentalisme humoristique" que fait Draco en affirmant avoir une prédiction avec la photo d'une célébrité à laquelle pense un spectateur. Puis notre "voyant hors pair" appelleTanuki pour un numéro de D'lights qui se termine par une production de neige japonaise.
Ah !!! la neige japonaise… C'est chouette non ?…
Tanuki ex Ginginting (merci, car ce n'était ni facile à prononcer, ni facile à écrire) avait pas mal le trac durant l'après midi et avant son entrée en scène mais il a finalement fait une prestation de qualité.
Draco reparaît sur scène pour faire participer le public sur le rythme de "We will rock You" du groupe anglais Queen et annoncer le numéro suivant présenté par Hugues et Dorothée Protat.
Et ce n'est pas moins de trois grandes illusions que Hugues et Dorothée enchaînent maintenant :
"le cadeau", où Dorothée apparaît dans un carton qui était pourtant bien léger au départ.. (Mais non, je ne suis pas en train de dire que Dorothée est grosse… Je dis simplement que quand on soulève un carton d'une seule main, c'est qu'il doit être léger...)
"la scie circulaire" où Hugues ayant entendu dire que certains appellent leur femme "ma moitié" a décidé de devenir bigame en se faisant "deux moitiés" de sa femme à l'aide d'une immense scie circulaire électrique.
Il ne sait certainement pas qu'il existe désormais du petit outillage électroportatif tout à fait performant et pas cher du tout.
Et enfin la célèbre "Malle des Indes", ce numéro d'évasion où Hugues et Dorothée se retrouvent tour à tour attachés et enfermés dans un sac en toile lui-même enfermé dans une malle entourée d'une corde et cadenassée et tout cela accompagné d'un change de costumes..
Cette prestation menée tambour battant marque la fin de la première partie du spectacle de scène et le début de l'entracte d'une quinzaine de minutes.
Draco nous l'avait bien dit… Dans un spectacle, il faut trouver le bon rythme pour conserver toute l'attention des spectateurs… Commencer par quelque chose de fort et terminer sur quelque chose de fort.
Bon pour le moment, le contrat semble rempli.
Après quinze minutes de détente, chacun regagne sa place et Draco nous propose un nouveau gag avec un ballon de sculpture.
Une transition qui tombe fort à propos puisque l'artiste suivant est Tommy Bird qui nous invite au voyage avec un numéro de sculpture de ballons haut en couleurs et sur une musique particulièrement rythmée qui a un air de vacances au soleil.
Tommy enchaîne les compositions de ballons au même rythme que la musique.
Les enfants sont d'autant ravis que Tommy distribue ses créations dans la salle et a invité sur scène deux jeunes spectateurs.
Je suis époustouflé (je n'ai pas dit "essoufflé") par la technique de Tommy pour gonfler ses ballons avec la bouche à une vitesse incroyable (et qui lui, n'est ni époustouflé ni essoufflé…). Une inspiration et une expiration et hop le ballon est gonflé.
Tout à l'heure, on a eu droit à un numéro avec un "magicien avec une malle", et maintenant c'est un numéro avec "un magicien qui a du coffre".
C'est vraiment très étudié cette programmation.
Draco présente ensuite Mankaï dans ses œuvres.
Et ce sont vraiment ses œuvres puisque Mankaï utilise des cartes géantes de sa fabrication pour nous proposer un voyage de cartes où des Rois et des Reines se cherchent, se rejoignent et se séparent au fil de l'histoire que notre ami nous conte.
Puis Mankaï nous présente un bonneteau.
Le bonneteau, c'est ce jeu (d'argent) qui se fait notamment avec deux cartes noires et une rouge et qui consiste à miser pour retrouver la carte rouge. Souvent on utilise les Rois noirs, Pique et Trèfle et la Dame rouge de Cœur.
En Grande Bretagne, on appelle ça "Find The Lady" ("trouvez la dame" pour les non-bilingues) et aux Etats-Unis on l'appelle "Three Card Monte"
(cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonneteau qui renvoie sur un très intéressant article sur le sujet écrit par le collectionneur-expert et magicien Hjalmar - qui est également magicien et collectionneur-expert - paru dans Arcane Magazine)
Lors de ces deux routines, le public est bien en peine pour deviner quelles cartes Mankaï tient en main car ce ne sont jamais celles auxquelles on pense.
Draco endossant ensuite le personnage d'un enfant de 6 ans nous propose la célèbre routine du sac à l'œuf qui est d'ailleurs à l'origine de cette interrogation métaphysique : Qui du sac ou de l'œuf fut le premier ?
C'est maintenant à Magic Droopy et Lara de venir nous présenter Arcablog, cette grande illusion fabriquée par Spontus qui, comme le dit Draco, ne manque pas de piquant.
Magic Droopy se transforme pour l'occasion en Robin des Bois des temps modernes et transperce de part en part de plusieurs dizaines de flèches à l'aide de son arc, mais également à la main, un grand carton où a pris place sa jeune assistante.
Rassurez vous, tout cela est effectué sans aucun dommage corporel pour Lara.
J'en profite pour préciser que tout au long de ce spectacle, aucune assistante, aucun spectateur, et aucun magicien n'a été et ne sera maltraité pour les besoins des numéros présentés.
Nouveau retour de Draco qui cette fois-ci, nous présente la très agaçante routine des 3 cordes qui selon le gré du magicien changent de longueur de façon incompréhensible.
Puis, c'est Bruce Adams qui vient nous proposer un second numéro qui est également un grand classique de la magie : les anneaux chinois.
Tout aussi agaçant que les 3 cordes, ce sont ces anneaux qui n'en finissent pas de s'enclaver et de se désenclaver alors qu'ils ne comportent visiblement aucune ouverture.
Bruce propose une présentation très originale avec une musique rythmée et une chorégraphie étudiée en incarnant un personnage à l'allure de prince russe.
Draco, avec la participation de David Ethan revient pour un journal déchiré reconstitué avant le final du spectacle où Hugues et Dorothée Protat nous proposent la femme coupée en trois (mini cube zag) avant de terminer sur une série de productions d'objets divers dont notamment des drapeaux avec leur mât de plusieurs mètres de haut surgis dont ne sait où.
Malgré l'heure avancée - il est tout de même une heure trente du matin - le public a encore suffisamment d'énergie pour applaudir à tout rompre.
Draco invite alors tous les artistes – scène et close-up – à le rejoindre afin d'entamer un défilé magique à la "queue leu leu" - mais sans chanter la chanson immortalisée par l'humoriste Bézu - dans la salle sous les applaudissements de notre sympathique public.
Et voilà, la "Magie sur Seine" a opéré.
Magiciens et spectateurs sont heureux d'avoir participé ou assisté à cette soirée.
Petit à petit la salle se vide de ses spectateurs.
Mais, alors que ces spectateurs vont tranquillement aller se coucher avec de la magie plein la tête, les magiciens vont ranger leur matériel et enfourcher leurs balais pour se transformer non pas en sorciers genre Harry Potter, mais en spécialistes du nettoyage. Les techniciens vont enrouler leurs kilomètres de câbles et ranger leurs lumières qui ont si bien mis en valeur les prestations de tous les artistes.
Il nous faut rendre la salle dans un état de propreté sans faille à la mairie de Oissel qui a eu la gentillesse de la mettre gracieusement à notre disposition pour cette soirée.
Tout doit redevenir comme c'était ce matin à neuf heures.
Que dis je "ce matin"? C'était … "Hier matin"…
Et le nettoyage, c'est pas la partie la plus plaisante de cette longue.. longue journée.
Parce qu'il faut quand même vous expliquer que d'aucuns – je cite personne mais j'ai les noms et les photos – se sont amusés à faire tomber de la neige japonaise et à tirer des confettis sur la scène (si ça avait été dans la Seine, cela ne m'aurait pas dérangé outre mesure...) et croyez moi, si sur le coup on trouve ça super sympa et marrant:
Ah !!! Les confettis, c'est chouette non ?
Ah !!! La neige japonaise, c'est chouette non ?
Et ben plus tard au moment de balayer ces m(censuré) de confettis et cette m(censuré) de neige japonaise, c'est pas la joie…
Mais bon, il faut que tout se fasse… et une consolation tout de même… sur ce coup là, l'association ne nous a pas abandonnés car plusieurs de ses membres sont restés pour ranger les tables et nous aider à… balayer.
En résumé, une journée débutée par un saut du lit à 08h00 et se terminant au coucher à 04h00 le lendemain…
Quand je vous disais que c'était le jour le plus long…
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