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Catégorie : Coups de Cœur - Coups de Gueule

Les Albertini's (Alban Davy en Auguste)C’est parfois dur d’être un artiste et d’obtenir la reconnaissance du travail effectué… 

Voici une histoire vraie vécue par Alban Davy avant qu’il ne devienne magicien.

 


En cette période de morosité, l’idée m’est venue de vous conter une anecdote que l’on pourrait intituler « la douche » et qui, en son temps, m’a beaucoup amusé. 

Cela remonte à quelques années. J’étais clown à cette époque, auguste pour être précis. 

C’était un dimanche de janvier, un de ces dimanches de fin de saison (d’arbres de Noël s’entend) où l’on « a » bien le numéro pour l’avoir joué et rejoué et où on se sent sûr de soi. 

Un seul spectacle ce jour-là nous avait épargné, à mon partenaire et moi-même, la hantise de l’état des routes pour une « course contre la montre » qu’implique inévitablement un doublage. Point de préoccupations non plus quant à l’endroit où nous pourrions stationner en arrivant à la salle et nous savions que le Régisseur ne nous dirait pas à l’entrée des artistes, le regard sur sa montre : « Vite les gars, c’est à vous. Le Présentateur fait durer les jeux… » 

Arrivés avant l’heure, nous avions choisi la loge d’où nous aurions à faire le plus court trajet avec le matériel que nous avions préparé tranquillement. 

Calmes, nous avions regardé la première partie, l’entracte et la reprise nous assurant un temps suffisant pour le maquillage. 

Avant la deuxième partie, nous avions jeté un coup d’œil de routine et inutile par la fente du rideau, chauffé nos instruments, puis, après la traditionnelle annonce : « Et maintenant chers enfants, voici ceux que vous attendez tous… », étions entrés sous les applaudissements, libérés de cette pointe de trac, inéluctable, qui, quelles que soient les circonstances, nous étreint dans les minutes qui précèdent cet instant. 

Le numéro avait bien passé. Mes hésitations à la trompette avaient été balayées par la fougue de l’orchestre qui soulignait nos gags avec brio et nous étions sortis de scène satisfaits. Cela peut paraître prétentieux, mais que celui d’entre nous qui n’a jamais éprouvé ce sentiment me jette la première pierre ! 

Nous étions à nous démaquiller lorsque l’épouse d’un musicien, qui, accompagnant son mari ce jour là, avait assisté au spectacle, entra dans notre loge. 

- « Félicitations ! dit-elle, Félicitations !... Qu’est ce que j’ai ri !... Mais qu’est ce que j’ai ri !... » 

Puis, après une pause, elle ajouta : 

- « Notez que moi, il ne me faut pas grand-chose. Un rien m’amuse… » 

 

Alban Davy

 

 

 

Merci à Alban (en Auguste sur la photo) pour cette anecdote – une histoire vraie – qui montre bien que parfois les spectateurs trouvent "facile" ce qui a demandé en fait des heures et des heures d’entrainement pour les artistes. Mieux vaut en rire… 

 

Laissez-moi vous raconter une histoire – vraie ou non, je l’ignore… mais elle est marrante.

 

Après sa brillante prestation, un magicien reçoit dans sa loge un couple d’admirateurs ayant assisté à sa prestation. 

L’homme : « Oh cher ami, c’était fantastique, j’aimerais tant savoir comment vous réussissez à faire tout cela… » 

Le magicien : « Merci pour vos compliments, mais hélas si je vous révélais mes secrets, je devrais ensuite vous tuer… » 

L’homme : « Oh, oui, je comprends parfaitement… Et bien, dans ce cas, révélez-les à ma femme… » 😀

 

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